 Une femme maraîchère à la périhpérique de la ville de Kinshasa (RDC).
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Le Projet d’intensification rizicole de Kingabwa (PIRK) a été lancé jeudi 17 novembre à Kinshasa. Le but de ce projet financé par l’Agence américaine de développement (USAID), l’entreprise brassicole Bralima et la Coopérative européenne pour le développement rural est d’améliorer des vies de 1500 familles pauvres à Kinshasa. Ce projet se propose également d’améliorer la compétitivité du riz local sur le marché intérieur de la RDC. Le projet entend transformer 700 hectares de terres marécageuses non utilisées en champs de riz irrigué.
Selon des responsables de l’USAID, ce projet apporte une assistance technique en :
- améliorant l’aménagement du périmètre de culture
- formant les paysans
- garantissant une débouché pour les producteurs
Le coût global du projet qui s’étend sur trois ans est estimé à 2 millions de dollars américains.
La Bralima s’est engagée à racheter la production des paysans à des prix concurrentiels en espérant que le surplus sera déversé sur le marché.
Selon le ministre provincial de l’agriculture, la ville de Kinshasa a besoin de 50 000 tonnes de riz blanc pour sa consommation annuelle.
Il a indiqué que la production de tous les sites du Pool Malebo avoisine actuellement 2 000 tonnes de riz.
Selon la même source, s’ils sont mis en valeur, ces sites produiraient au moins 30 000 tonnes par an et couvriraient plus de 50% de besoins de la capitale qui consommerait 40% des importations de riz du pays.
Ce projet est un partenariat public-privé conçu pour combiner les ressources et les atouts des entreprises rivées, des organisations de la société civile et des agences publiques afin de mettre en place une filière opérationnelle d’approvisionnement en riz.
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