Bas-Congo: la FAO invite les autorités à aider les paysans à combattre la sécheresse

Champ de légumes. Radio Okapi/ Ph. John BompengoChamp de légumes. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Champ de légumes. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

L’ingénieur Bruno Kichaka, chef d’antenne de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, FAO/Mbanza Ngungu, dans le Bas-Congo, a invité mardi 24 janvier, les autorités provinciale et nationale à venir en aide aux paysans face à la sécheresse qui sévit dans le district des cataractes et d’autres coins de cette province.

A l’heure actuelle, a affirmé cet expert de la FAO, la sécheresse et la perte des cultures ont plongé la majorité des paysans au chômage. Il a demandé une assistance urgente en leur faveur, vu la menace qui pèse sur cette partie de la RDC :

« Sur terrain, nous constatons que les plantes sèchent. Les gens ont perdu énormément de culture. Avant cette sécheresse, on a connu une inondation. Une situation qui a réduit un peu le paysan au chômage ».

Bruno Kichaka a lancé un appel «aux bailleurs de fonds, au gouvernement et à ses partenaires » car, a-t-il poursuivi «dans le milieu rural, l’agriculture représente 80% des activités ».

En décembre dernier, les paysans du groupement Tadila et des zones se trouvant dans le secteur de Boko à Mbanza Ngungu (Bas-Congo) avaient déjà tiré la sonnette d’alarme. Ibrahim Manzukula, acteur de développement et porte-parole des paysans de Mbanza Ngungu, affirmait que les dernières pluies tombées dans le groupement Tadila dataient de fin octobre dernier.

«Cette sécheresse oblige les paysans à procéder à des récoltes précoces », avaient témoigné un autre cultivateur. Les légumineuses sont de mauvaise qualité, les semences sont moins nombreuses car les plantes ne croissent pas normalement, induisant ainsi une baisse de la production agricole, selon la même source.

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