La sécurité est rétablie dans le parc de la Salonga, selon l’ICCN

Le Parc national de la Salonga, Equateur, RDC (www.google.fr)Le Parc national de la Salonga, Equateur, RDC (www.google.fr)

Le Parc national de la Salonga, Equateur, RDC (www.google.fr)

La sécurité est revenue dans le parc de la Salonga et sur toute l’étendue du territoire de Monkoto à l’Equateur, à la faveur de l’opération anti-braconnage en cours d’exécution par les FARDC de la 3e région militaire. Le chef de site de l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN) à Monkoto l’a reconnu, mardi 13 mars, ajoutant «qu’il est maintenant question de pérenniser cette sécurité». 

Des sources concordantes rencontrées à Monkoto par la mission conjointe d’évaluation humanitaire conduite par la section des affaires civiles de la Monusco ont aussi affirmé que la sécurité était rétablie dans le parc, du côté de l’Equateur. Les braconniers en débande se regroupent cependant à la limite avec les provinces du Bandundu et des deux Kasaï, selon les mêmes sources.

Selon le colonel Albert Ngase, commandant de l’opération anti-braconnage dénommée «Bonobo», cinq mois après son lancement, cette opération produit déjà ses effets.

La sécurisation totale du parc, a poursuivi le Colonel Ngase, ne pourra se faire qu’en coordination avec les autorités politiques et militaires de ces trois provinces voisines, qui constituent d’autres portes d’entrée et de sortie du parc de la Salonga.

Il a, cependant, affirmé qu’à part ces braconniers en fuite, d’autres groupes de populations qui vivent à l’intérieur pillent les ressources protégées du Parc de la Salonga. Ces populations, selon lui, doivent être délogées.

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