Katanga : la fermeture de la pêche n’est pas respectée

Un pêcheur sur la rivière à Epulu en Ituri, 2006.

Quinze jours après l’annonce de la fermeture de la pêche au Katanga, des pêcheurs clandestins continuent de mener leurs activités pendant la nuit au Katanga. Les brigades de surveillance ne travaillent pas dans la plupart des localités, faute de moyens de fonctionnement. Mais dans le territoire de Bukama, le contrôle a déjà commencé. Trois pêcheurs y ont été arrêtés. Les autorités provinciales affirment que toutes les localités recevront les moyens nécessaires pour organiser les patrouilles de surveillance dès la semaine prochaine.

Les brigades de surveillance du respect de la fermeture de la pêche n’ont pas encore commencé dans plusieurs localités de la province du Katanga. Il s’agit notamment de Kilwa, Sandoa et Malemba Nkulu.

Pourtant, considéré comme le premier à lancer les brigades de surveillance sur la rivière Luapula chaque année, le territoire de Kasenga est pourtant en retard. Le chargé de pêche indique qu’il attend encore les moyens logistiques pour déployer les éléments de la brigade de surveillance.

Plusieurs pêcheurs profitent de cette situation pour continuer leurs activités pendant la nuit.

Dans le territoire  de Bukama par contre, la surveillance a déjà commencé, selon le président de la fédération des pêcheurs. Trois pêcheurs ont été arrêtes récemment. Un filet  a été saisi et incinéré.

Pour le conseiller chargé de la pêche au ministère provincial de l’Agriculture, Pêche et Elevage, le retard dans le déploiement de la brigade de surveillance se situe au niveau administratif. Il a promis qu’à partir de la semaine prochaine, le carburant et les frais de fonctionnement seront mis à la disposition de ces agents.

Le budget alloué à la surveillance du respect de la fermeture de la pêche au Katanga est passé de 100 000 000 Francs congolais (soit environ 111 000 $ US) il y a quatre ans,  à plus de 300 000 000 de FC (soit  333 333 $US ) cette année.

Décrétée tous les ans par les autorités politico-administratives, la fermeture de la pêche dure trois mois. Elle permet de laisser aux poissons le temps de se reproduire.

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