La Banque mondiale renouvelle son appui aux parcs de Garamba et des Virunga

Des hippopotames dans le parc des Virunga, Nord Kivu, 2004.

Le réseau des aires protégées de la RDC vient de bénéficier d’une extension de financement de la Banque mondiale de l’ordre de 14,6 millions de dollars américains. L’enveloppe va couvrir la période 2014-2018, a annoncé lundi 2 juin à Goma, le directeur des opérations de cette institution de Breton Woods dans les deux Congo, Eustache Ouayoro.

M. Ouayoro est à la tête d’une délégation mixte, constituée des représentants de l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN) et de la Banque mondiale, en tournée d’évaluation de la première phase de ce programme étalée sur la période de 2009 à 2014.

Il s’agit d’une mission de suivi pour s’assurer que les opérations financées par la Banque mondiale fonctionnent comme il se doit. A travers cette mission, la Banque voudrait savoir aussi si ses financements apportés à un parc permettent non seulement de maintenir la qualité de gestion de ce parc mais également la population animale qui y vit.

«J’arrive du parc de la Garamba. Je suis allé visiter avec les collègues et l’ICCN le fonctionnement de ce parc qui est très important. Et là je viens à Goma pour également visiter le parc des Virunga. La Banque mondiale est impliquée dans le financement du fonctionnement de ces deux importants parcs, qui font partie des sept parcs naturels de la RDC», a-t-il précisé.

Pour lui, les actions de la Banque mondiale visent à promouvoir les activités de conservation de la riche biodiversité de la RDC, non seulement à travers ces deux parcs, mais aussi dans celui de la Maïko, situé dans la Province Orientale et qui s’étend jusqu’au Nord- Kivu.

«Nous sommes en train de voir dans quelle mesure nous pouvons soutenir le parc de Kahuzi Biega, dans le Sud-Kivu. Et nous sommes également engagés dans la restauration des jardins botaniques. C’est également une partie du patrimoine floristique et naturel de la RDC », a-t-il poursuivi.

La première phase de ce financement était de l’ordre de 2,4 millions de dollars pour le parc national des Virunga et 2,1 millions de dollars pour celui de la Garamba.

Pour la direction de l’ICCN, cet argent intervient, notamment, dans la construction des maisons d’éco-gardes, la scolarisation des enfants pygmées et d’autres actions de développement pour les populations riveraines des parcs nationaux ciblés.

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