RDC : le Parc Maïko compte augmenter sa population et favoriser le tourisme

Rivière dans le parc national de la Salonga, Forêt équatoriale, 2005.

Le parc national de Maïko étendu sur la Province Orientale, le Nord-Kivu et le Maniema va bientôt augmenter sa population et attirer les touristes. Le directeur de l’Institut congolais pour la conservation de la nature de la Province Orientale, Paulin Tshikaya, l’a annoncé à l’issue d’une réunion d’évaluation tenue vendredi 11 et samedi 12 juillet derniers à Kisangani par les autorités de l’ICCN de ces trois provinces.

Selon Paulin Tshikaya, la gestion du parc national de Maïko a repris son cours normal depuis 2012, grâce à un projet de réhabilitation de ce parc mis un place sur financement de la Banque mondiale.

Ce projet, le tout premier depuis la création de ce parc en 1970, consistait notamment à lutter contre le braconnage, construire et aménager des bâtiments administratifs et des gites touristiques.

A cinq mois de sa fin, ce projet a déjà atteint 69 % de son taux d’exécution en Province Orientale, affirme Paulin Tshikaya.

« On organise de patrouilles pour assurer l’intégrité de ce parc, et mener la lutte anti-braconnage. Il y a également une grande opération qui se fait pour la sortie pacifique des Simba [un groupe armé Maï-Maï actif dans le parc] qui occupent ce parc avant même sa création. Création des bâtiments administratifs, primes de garde pour le parc fonctionne normalement », a-t-il ajouté.

Avant ce financement, le parc de Maïko a toujours été en proie à plusieurs groupe armés notamment les MaÎ-Maï Simba au Maniema, des Maï-Maï du colonel Luc Yabili à Bafwasende ainsi que tant d’autre groupes dans le Nord-Kivu.

Leurs activités principales le braconnage et l’exploitation illégale des minerais.

Le parc de Maïko regorge plusieurs espèces animales notamment le chimpanzé, les gorilles, le paon congolais et l’okapi.

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