Kinshasa: la convention internationale sur la gestion intégrée du bassin du lac Kivu adoptée

Un homme puise de l’eau au Lac Kivu pour la vendre. Photos Tony Ntumba.

Le conseil des ministres de l’Autorité du bassin du Lac Kivu et de la rivière Ruzizi (Abakir) a endossé mardi 4 octobre à Kinshasa la convention internationale relative à la gestion intégrée des ressources en eau de ce bassin. Les participants ont également adopté et signé officiellement les statuts de l’Abakir.

L’Autorité du bassin du Lac Kivu et de la rivière Ruzizi, qui regroupe la RDC, le Burundi et le Rwanda, est chargée de la gestion durable et responsable des eaux de ce bassin au bénéfice des générations actuelles et futures pour le développement durable de la région. La rencontre de Kinshasa a mis autour d’une table trois ministres de l’Environnement de ces pays voisins.
La gestion durable de ce bassin pour le développement socio-économique et l’avenir de ces trois États constitue un défi de gouvernance commune, a reconnu le ministre congolais de l’Environnement, Bavon N’sa Mputu Elima, à l’ouverture de cette réunion.
Ce défi de gouvernance, a-t-il affirmé, consiste à concilier les impératifs de développement à ceux de la préservation de l’environnement pour garantir aux générations actuelles et futures un développement harmonieux.
Pour Bavon N’sa Mputu, l’approche de gestion intégrée des ressources en eau dans ce bassin représente des enjeux multidimensionnels cruciaux et majeurs en ce sens qu’elle va permettre non seulement d’assurer une meilleure durabilité de ces eaux, mais aussi de prendre des mesures appropriées et de fixer des règles communes pour la régulation des activités anthropiques et endogènes au Lac Kivu.
Le bassin du Lac Kivu et de la rivière Ruzizi est transfrontalier au Burundi, Rwanda et la RDC. L’idée de créer Abakir remonte de juillet 2011, mais sa structure transitoire n’a été opérationnelle qu’à partir du 1er janvier 2013.