La RDC suspendue du commerce international des espèces en voie d'extinction

Buffles et éléphant dans le parc des Virunga, Nord-Kivu, 2004.

La Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) a suspendu la RDC du commerce de toutes ces espèces. Selon Greenpeace, qui a livré cette information lundi 13 avril à Kinshasa, cette instance basée en Suisse accuse la RDC de ne pas satisfaire aux exigences en la matière.

Greenpeace explique que les défaillances des pouvoirs publics en RDC dans le domaine de l’exploitation forestière permettent, par exemple, à des entreprises de commercialiser illégalement des espèces menacées de disparition sur le marché international.

Il existe un certain nombre d’espèces de faune et de flore, qui sont sur une liste qu’on appelle «CITES», c’est-à-dire qu’on ne peut commercialiser que moyennant des permis spéciaux, selon le coordonnateur national de Greenpeace RDC, Raoul Monsembula.

«Il y a eu un problème en RDC : le gouvernement n’a pas remis à temps le document [relatif] au commerce de l’ivoire. Et c’est ce qui a mené à cette décision de CITES au niveau international de suspendre –en attendant ce document – le commerce de toutes les espèces», a expliqué Raoul Monsembula.

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La Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction, connue par son sigle CITES ou encore comme la Convention de Washington, est un accord international entre Etats. Elle a pour but de veiller à ce que le commerce international des spécimens d’animaux et de plantes sauvages ne menace pas la survie des espèces auxquelles ils appartiennent.

Le texte de la Convention a finalement été adopté lors d’une réunion de représentants de 80 pays tenue à Washington, Etats-Unis d’Amérique, le 3 mars 1973; le 1er juillet 1975, la Convention entrait en vigueur.

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