Mbokani, la résurrection de «Dieu»-L’Equipe

Quand on est surnommé «Dieu», il y a de quoi ne plus avoir les pieds sur terre. Mais cette saison, bien plus qu’aucune autre avant, Dieumerci Mbokani dispose d’une bonne raison pour un peu se la raconter. 14 buts en 17 matches toutes compétitions confondues, un Soulier d’Ebène* remis par Marouane Fellaini en mai dernier, et des messages sur son répondeur de la Juventus ou Everton, ça vous pose un personnage désormais sûr de son fait, et amateur des grandes soirées de Ligue des champions : «J’aime les grandes soirées, elles m’inspirent. (…) Je suis toujours important dans les gros matches.»

Revenu à Anderlecht depuis 2011, l’international congolais y passe, à 26 ans, la vitesse supérieure. “Enfin”, diront certains, après des séjours contrastés en Bundesliga (Wolfsburg) ou sur le banc de Monaco. «Je crois ne jamais avoir été aussi fort car j’ai gagné en maturité, a-t-il déclaré à Sud Presse. Je ne suis plus le même joueur qu’à l’époque de Monaco ou Wolfsburg. Je me suis endurci et assagi.»

Elle serait donc loin l’époque où l’attaquant, peu concerné, faisait s’arracher les cheveux à Guy Lacombe sur Le Rocher. Son passage-éclair – cinq mois, un but- n’y a guère laissé de bon souvenirs, à l’image de ses retards répétés aux entraînements.

Même son de cloche à Wolfsburg, où il s’est même payé le luxe de se brouiller avec son entraîneur. Maintenant, Dieumerci a appris la ponctualité, et s’est mis au régime strict du bon petit footballeur. Comme le racontait il y a peu son coéquipier et ami Cheikhou Kouyate, le bonhomme prend désormais des petit-déjeuners, ce qu’il ne faisait jamais avant, et ne sèche plus les entraînements. Lire la suite sur lequipe.fr