La répression des violences sexuelles au Nord-Kivu est encore minime, ont estimé mardi 15 avril certaines organisations féminines locales, en réaction au récent rapport du Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme en RDC publié il y a une semaine. Pour ces organisations, l’Etat congolais doit envisager des poursuites contre certains combattants et hauts officiers militaires coupables de ce crime.
Bien que certaines condamnations aient été prononcées contre les auteurs de ces actes, les dfis sont encore majeurs dans la répression contre les violences sexuelles, a affirmé la présidente de la Synergie des femmes contre les violences sexuelles au Nord-Kivu, Justine Masika. Elle déplorel’absence de réparation conséquente pour les victimes.
Selon le coordonateur de la section Droits de l’homme de la Monusco, Roosevelt Pierre Louis, le moment est venu pour les autorités congolaises d’envoyer un signal fort contre les auteurs de violences sexuelles. Pour lui, beaucoup de combattants, officiers militaires ainsi que les agents des services de sécurité incriminés n’ont toujours pas répondu de leurs actes devant la justice.