L’Avenir : « Afrique du Sud: dix-neuf rebelles congolais accusés de tentative de coup d’Etat »

 

Journaux de Kinshasa, 20 janvier 2011.

 Revue de presse du vendredi 8 février 2013 

L’Avenir révèle ce matin que dix-neuf Congolais arrêtés en Afrique du Sud en début de semaine ont été inculpés, jeudi 7 février, de tentative de coup d’Etat visant à renverser le gouvernement de Joseph Kabila en RDC. A la demande du procureur, l’affaire a été renvoyée au 14 février après l’énoncé des charges retenues. Les accusés ont été transférés à la prison centrale de Pretoria, rapporte le journal.
Le quotidien indique que deux hommes du groupe sont en fuite, il s’agit du Général Yakutumba et un certain Etienne Kabila, qui prétend être le fils aîné de Laurent Désiré Kabila.
Pour Lambert Mende, le Gouvernement veut que les accusés soient extradés pour qu’ils répondent des faits mis à leur charge devant la justice congolaise. En ce qui concerne le soi-disant Etienne Kabila, le ministre a dit que ce n’est pas son premier coup. Il a toujours été utilisé pendant une longue période par tous les ennemis du Congo, rapporte L’Avenir.
Les dix-neuf accusés tombent sous le coup de la loi sud-africaine sur l’assistance militaire étrangère qui interdit les activités de mercenaires. Ce qui permet de les juger en Afrique du sud, note le journal.
La Prospérité de son coté se tourne vers Kampala avec cet article : « Recherche de la paix : les participants iront jusqu’au bout ! »

Cette affirmation rapportée par le journal, est du ministre ougandais de la défense et facilitateur des pourparlers entre Kinshasa et le M23, Crispus Kiyonga. Ragaillardi, certes, par la signature, mercredi 6 février, du rapport sur la revue de l’accord de paix du 23 mars 2009 entre Kinshasa et le Cndp de Laurent Nkunda, écrit le quotidien, le ministre Kiyonga est d’avis que les négociateurs iront jusqu’au bout avec les trois autres points qui restent. Le facilitateur croit dur comme fer qu’il est sur le point d’arracher la réconciliation « entre les frères ennemis ».

La Prospérité rapporte les propos du sénateur Mulaila qui indique : « Nous n’allons pas répondre positivement aux revendications qui ne tiennent pas compte de la Constitution ». Pendant que du côté du M23, Roger Lumbala déclare : « Nous sommes prêts à avancer sur cette voie ; nous voulons absolument que la RDC puisse avoir une paix durable. C’est pourquoi, nous voulons traiter maintenant les problèmes de fond ».

Le journal fait remarquer que les uns et les autres sont loin d’accorder leurs violons autour des autres points inscrits à l’ordre du jour dont les questions politiques, économiques et sociales, malgré l’optimisme béat du facilitateur.

Au sujet des ces pourparlers, Le Potentiel nous informe que: « Le M23 garde ses positions initiales à Munigi ».

Les rebelles ne sont pas à 1 km de Goma comme l’affirme la Société civile, dément le journal, sur base des informations livrées par la Monusco.
En dépit de la déclaration des chefs d’Etat de la Conférence internationale de la région des Grands Lacs (CIRGL), écrit cependant le confrère, le Mouvement du 23 mars (M23) continue de renforcer l’effectif de ses troupes dans les zones sous son contrôle, au Nord de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu.
Certains éléments de ce groupe armé sont en train de faire défection et de se rendre aux différents postes opérationnels de la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation de la République démocratique du Congo (Monusco) déployés à travers la province.
Toutes ces précisions ont été données par le lieutenant-colonel Bass, porte-parole militaire de la Mission onusienne en RDC, mercredi 6 février, au cours de la conférence de presse hebdomadaire animée par la Monusco dans son quartier général de Kinshasa, note le journal.