Forum des As : « Concertations nationales : Olenghankoy réclame l’implication de Kabila et de Tshisekedi »

L’opposant Joseph Olengankoy, président de Fonus. Photo Radio Okapi

 Revue de presse du jeudi 26 juillet 2013

Forum des As note qu’après un moment d’observation, Joseph Olenghankoy reprend du service à travers la conférence de presse tenue jeudi 25 juillet au siège de son parti, les Fonus. Il s’étonne, d’entrée de jeu, que l’ordonnance présidentielle sur les Concertations nationales suscite autant de débats sur la scène politique congolaise. Pour lui, le plus important, c’est le dialogue. Et de préciser : “ Dialogue, concertations nationales, ce sont des mots. Les concertations, ce sont des contacts entre deux camps. Quand ils parlent, c’est le dialogue “.  Voilà qui l’amène à dire qu’il se pose un problème de conscience au sein de la classe politique congolaise dans son ensemble.

Pour les leaders des Fonus, tous ceux qui organisent des forums politiques en dehors de ces deux acteurs politiques [Joseph Kabila et Etienne Tshisekedi] ne trouvent jamais des solutions, relaie Forum des As.

La Prospérité rapporte à sa une le message lancé par le même acteur politique et titre : « Concertations nationales : Joseph Olenghankoy appelle à la prise de conscience ». 

Pour lui, il est tout à fait légal que les concertations soient créées par le Chef de l’Etat comme il l’avait promis devant les deux chambres du Parlement réunies en Congrès. Il estime important que les acteurs politiques puissent développer une conscience politique en vue de sortir le pays de la crise qui le hante, note La Prospérité.

Mais Joseph OlenghaNkoy propose que le présidium soit une tripartite composée de la Société Civile, l’Opposition et de la Majorité Présidentielle, poursuit le journal.

Le leader des Fonus a aussi abordé d’autres questions dont celle de l’article 220 de la Constitution qu’il qualifie de faux débat. « La Constitution de la RDC a été élaborée en des termes qui permettent sa compréhension par tous les congolais quel que soit leur niveau. En ce qui nous concerne, nous pensons qu’on interprète la loi lorsqu’elle est abstraite et on l’applique lorsqu’elle est claire », a-t-il fait savoir.

En ce qui concerne la reprise des hostilités à l’Est du pays, il ne s’est pas empêché de féliciter les Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), pour les efforts qu’ils déploient ces derniers temps sur terrain, a repris La Prospérité.

L’Avenir titre justement sur la guerre à l’Est et informe à la une que « des ONG s’opposent à la Brigade d’intervention de la Monusco».

Le quotidien explique que pendant que tout le monde attend de pied ferme le déploiement de la Brigade d’intervention, Refugees International, une organisation humanitaire, redoute que les opérations militaires prévues par la nouvelle brigade d’intervention onusienne dans l’Est de la RDC n’aggravent la situation humanitaire.

Cette force composée de trois milles soldats, récemment mise sur pied, est mandatée par les Nations Unies pour combattre les groupes rebelles dans la région, rappelle le journal.

Pourtant, L’Avenir estime qu’au regard de tout ce qui vient d’être dit, les humanitaires n’ont pas droit à s’inquiéter de la protection des civils. D’ailleurs, son paragraphe 12.1 indique « … assurer dans ses zones d’opération une protection efficace des civils sous la menace imminente de violences physiques, notamment des civils regroupés dans des camps de déplacés et de réfugiés, du personnel humanitaire et des défenseurs des droits de l’homme, en cas de violences commises par l’une des parties au conflit et atténuer les risques auxquels sont exposés les civils avant, pendant et après toute opération militaire », précise le journal.