L’attaque de ces deux localités situées à une trentaine de kilomètres de
Kanyabayonga a eu lieu dimanche matin. John Tshibangu, commandant de la 18ème brigade
interrogé par radiookapi.net, attribue cet acte aux combattants FDLR. Ces derniers voulaient
déloger les militaires FARDC en position à ces endroits. L’attaque a provoqué la fuite de
plusieurs dizaines de personnes vers Kanyabayonga.
Joël Luhonu, chef de cité de
Kanyabayonga affirme que tous les habitants ont quitté les deux localités sous le
crépitement de balles, de tirs nourris d’armes lourdes. Après la reprise des localités par
les FARDC, le commandant de la 18 brigade a demandé à la population de regagner ses
habitations.
Il ignore cependant le nombre de ceux qui y sont retounés. Par contre,
d’autres habitants se sont réfugiés à Kayina et Luefu, villages proches de Miriki,
indique-t-il. Selon la Monuc, deux militaires FARDC seraient morts lors de cette
attaque.