Grippe A H1N1: 3 cas suspects en RDC, l'OMS appelle au respect des mesures d'hygiène

Lutte contre la grippe A H1N1

Lutte contre la grippe A H1N1

3 cas suspects de la grippe A H1N1 sont signalés en RDC, précisément à Goma au Nord Kivu, à Tekefungurume au Katanga, ainsi qu’au Maniema. Le représentant de l’OMS en RDC, l’a annoncé lors d’un point de presse vendredi à Kinshasa. Il indique que les échantillons ont été acheminés en Afrique du Sud pour des analyses approfondies. En attendant les résultats, Le Dr Mathieu Kamwa appelle la population congolaise à renforcer les mesures d’hygiène, rapporte radiookapi.net

Parmi les mesures prônées par l’OMS pour se prémunir de la grippe A H1N1, il faut se couvrir le nez et la bouche avec un mouchoir jetable quand vous toussez ou éternuez. Le représentant de cet organisme mondial revient sur les mesures dites « d’hygiène élémentaire », soit se laver les mains régulièrement à l’eau et au savon et éviter de se toucher les yeux, le nez et la bouche, sans se laver les mains.

Toujours pour prévenir la grippe A, l’OMS conseille la consultation d’un médecin en cas de symptôme de type grippal. La personne qui voit ces signes doit également éviter de se rendre dans des endroits très fréquentés. Elle devra aussi garder une distance d’au moins un mètre avec ses interlocuteurs, et porter un masque sur le nez et la bouche.

Parlant de la situation de cette maladie à travers le monde à ce jour, l’OMS indique que 42 pays sont officiellement notifiés, 11 168 cas identifiés dont 86 décès. Jusqu’ici, aucun pays africain n’est encore officiellement notifié.

En RDC, une campagne de sensibilisation contre la grippe A H1N1 a démarré vendredi à Kamina au Katanga. Il s’agit d’informer la population et le personnel soignant sur les mesures de prévention et les symptômes de cette maladie.

Selon le Dr Clément Ngoy, médecin chef de la zone de santé de Kamina, la surveillance épidémiologique est indispensable en cette période. Par ailleurs, à Lubumbashi, cette campagne a été lancée mercredi dernier par le ministre provincial de la santé, en présence de représentants de l’OMS.