Affaire Festival de Gungu : Mme Gizenga a comparu au tribunal de paix de Ngaliema

Symboles de justice

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Pour la première fois dans l’affaire qui l’oppose à M. Placide Midi, l’épouse de l’ancien Premier ministre Antoine Gizenga a comparu mercerdi au tribunal de paix de Ngaliema. Après un débat contradictoire entre les avocats de deux parties, l’audience a été suspendue. Il reste, pour les juges, de les départager dans un délai de la loi, rapporte radiookapi.net

Le dossier concerne le Festival nationaal de Gungu. Qui est le propriétaire de cette œuvre culturelle ? Me Coco Kayudi, avocat de la partie citante explique : « Il s’agit d’une citation directe que M. Midi Placide a donnée à Mme Anne Gizenga pour abus de confiance et escroquerie. Je crois que ce moment où tout le monde parle de la tolérance zéro, nous faisons confiance à la justice. Le tribunal va répondre. Il y a déjà un mois et demi, les procédures avaient déjà été déposées, et à la dernière audience, le tribunal avait remis l’affaire pour que Mme Gizenga comparaisse personnellement. » Il était donc question pour Placide Midi de répondre sur la qualité de propriétaire de l’œuvre que lui dénie l’épouse de l’ancien Premier ministre. « Je crois que Mme Gizenga est mal venue à dénier à M. Midi Placide la qualité… », a souligné Me Coco Kayudi.

De son côté, la partie citée qui a évoqué les exceptions sur cette qualité, estime que la partie citante n’a pas présenté des moyens convaincants. Pour elle, le Festival national de Gungu n’est pas une propriété de Placide Midi. L’avocat de Mme Anne Gizenga, Me André Kalenga, s’explique à son tour : « La partie citante a traîné Mme Anne Gizenga devant le tribunal du chef d’un prétendu abus de confiance dont elle se serait rendue coupable autour de la cession par lui, à cette dernière, des activités tournant autour du Festival de Gungu. Et la partie citante prétend que ce serait lui l’initiateur. Il y aurait eu accord au terme duquel il aurait cédé cette activité, je ne sais pas trop bien comment, et Mme Gizenga ne se serait pas acquittée de ce qui était prévenu. Mais, de ça à la poursuivre du chef d’abus de confiance, nous n’arrivons pas encore à comprendre. Raison pour laquelle nous avons d’abord soulevé certaines exceptions, notamment, celle du défaut de qualité dans son chef, étant entendu que les droits dont elle se prévaut, qui relèvent de la culture, il n’en a pas apporté la preuve de la protection. »