Vue du marché “Ville-Bass” après la destruction de la police nationale. Radio Okapi/Ph. Fabien Kambinzi
Le Conseil de sécurité de Kikwit (Bandundu) a rouvert le marché dénommé «ville-basse», trois jours après sa destruction par la police, en exécution d’un jugement de Tribunal de Grande Instance de cette ville. A travers cette décision, le Conseil de sécurité de Kikwit a sursis jusqu’à nouvel ordre la décision de la TGI qui avait ordonné le démantèlement de ce lieu de négoce au profit d’un particulier qui a gagné le procès sur le conflit foncier entourant le terrain où est érigé ce marché.
Mardi, les vendeurs du marché «ville-basse» avaient timidement repris leurs activités.
«Jean Kamisendu a demandé à tous les occupants de regagner leurs étalages jusqu’à ce que la décision soit prise. Il a convoqué une réunion de conseil de sécurité pour établir les responsabilités. Au moment où la paix et touchée, le gouverneur de province en tant que représentant du chef de l’Etat doit prendre des décisions pour que la paix revienne», a déclaré Christophe Malela, conseiller en Communication au gouvernorat de Bandundu,
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Aucune autorité judiciaire de Bandundu n’a voulu commenté cette affaire.
La police nationale qui exécutait un jugement du TGI de Kikwit avait détruit, samedi 9 mai, les étalages du marché dénommé «ville-basse» dans la ville de Kikwit.
Selon des témoins, de nombreux tenanciers de ce marché ont perdu leurs biens parce que cette opération de la police a été effectuée tôt le matin. Les occupants et les détenteurs de boutiques arrivés sur le lieu après le passage de la police n’avaient constaté que les dégâts.