JO 2012 : 11 athlètes exclus pour dopage

Le stade olympique de Londres

Le comité international olympique (CIO) a évincé de la compétition onze athlètes de nationalité et discipline différentes pour dopage. Le dernier exclu est le judoka américain Nicholas Delpopo, 23 ans. Il a été renvoyé lundi 6 août des Jeux olympiques de Londres 2012 après avoir subi un contrôle antidopage positif à la marijuana.

Nicholas Delpopo a accepté la sanction tout en mettant ce résultat sur le compte de l’étourderie.

« Mon test positif est dû au fait que j’ai mangé de la nourriture sans faire attention et je n’avais pas réalisé qu’elle avait été cuisinée avec de la marijuana », a-t-il dit.

L’Italien Alex Schwazer, champion olympique 2008 du 50 km de marche, a aussi été exclu après le contrôle diligenté lundi 30 juillet dernier par l’Agence mondiale antidopage en Allemagne qui a découvert des traces de l’érythropoïétine (EPO).

Le site doctissimo.fr souligne que L’EPO artificielle a rapidement trouvé sa place dans l’arsenal dopant. Son étonnante efficacité a fait oublier certaines méthodes artisanales. Interdit depuis plus de dix ans par le Comité international olympique, il reste difficile à détecter.

La Fédération internationale d’athlétisme (FIA) avait aussi suspendu mercredi 25 juillet, deux jours avant le début des Jeux, neuf athlètes de la compétition.

Six étaient accusés de dopage, sur la base des variations anormales de leur passeport biologique [un dispositif conçu pour lutter contre le dopage dans le sport] et trois autres à partir d’analyses complémentaires menées sur les échantillons antidopage qu’ils avaient fourni aux Championnats du monde à Daegu en 2011.

Les six athlètes suspendus par leur passeport biologique sont :

  • Svetlana Klyuka (Russie)
  • Yevgenia Zinuriva (Russie)
  • Nailya Yulamanova (Russie)
  • Abderrahim Goumri (Maroc)
  • Irini Kokkinariou (Grèce)
  • Meryem Erdogan (Turquie)
Le Marocain Gourmi et le Grecque Kokkinariou ont été suspendus pour quatre ans alors que tous les autres ont écopé de deux ans de suspension.

L’Association internationale des fédérations d’athlétisme (IAAF) a fait appel auprès du Tribunal arbitral du sport (TAS) pour doubler de deux à quatre ans les sanctions des autres athlètes.

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