Au cours de la réunion du conseil de ministres du lundi 11 avril, le gouvernement a décidé de poursuivre l’opération de traque des bandits surnommés « Kulunas ». Une opération qui devrait porter « une nouvelle dénomination » et connaître une « réactualisation de son plan opérationnel », selon le compte-rendu du conseil de ministres.
Au cours de cette réunion, le ministère de l’Intérieur et Sécurité a présenté un rapport d’évaluation et de contrôle de l’opération « Likofi » menée en 2014 contre les kulunas.
Pour la poursuite de cette opération, le gouvernement recommande notamment « l’établissement d’un commandement opérationnel autonome avec des moyens humains, logistiques et une infrastructure adéquats » ainsi que « la mise en œuvre des procédures judiciaires de flagrance et la création des chambres spéciales des tribunaux pour enfant ».
Les dérapages enregistrés au cours de l’opération Likofi avaient été décriés par plusieurs ONG. Human Rights Watch avait notamment accusé la police d’avoir « sommairement tué au moins 51 jeunes hommes et garçons et soumis 33 autres à des disparitions forcées ».
Des accusations rejetées par les autorités congolaises qui avaient dénoncé un rapport « partial et partisan » de Human Rights Watch.
