Kasaï-Central : le calme revient à Tshimbulu

Tshimbulu, à 120 Kilomètres au sud de Kananga (Kasaï occidental)

Après deux jours de tensions à Tshimbulu, le calme est revenu dans ce village du Kasaï-Central. Selon Fabrice Mfuamba, journaliste de radio communautaire Moyo contacté mercredi 10 août par Radio Okapi, les forces de l’ordre dépêchées sur place ont mis en déroute, vers 17heures, la milice du chef Kamuena Nsapu et le chef de ce mouvement serait en fuite.

Quelques miliciens arrêtés ont été ramenés en ville, mais leur nombre n’est pas encore révélé par les forces de l’ordre. Le nombre de morts non plus n’est pas connu, ajoute la même source.

Des sources recoupées renseignent qu'il y aurait plusieurs morts car il y a eu affrontements mercredi entre les miliciens et les forces de l’ordre au niveau du Village Mfuamba, à plus de 10 kilomètres de Tshimbulu.

Fabrice Mfuamba, journaliste de la Radio communautaire Moyo témoigne :

« Il y a maintenant la paix à Tshimbulu parce que les forces de l’ordre, militaires et policières, sont entrées dans la ville avec la victoire sur le chef Kamuina Nsapu. Elles ont enlevés toutes les barrières érigées sur la route de Mfuamba et la route de Kananga. Même chose sur la route de Bunkonde. Ces forces de l’ordre sont arrivées ce soir et la population restée dans la ville est allée les accueillir avec joie ».

Trois personnes ont été arrêtées après des affrontements au village Mfuamba, poursuit le journaliste contacté par Radio Okapi.

« Lorsque les militants sont entrés la journée en provenance de Bunkonde, on a vu trois personnes arrêtées. Et après on a vu encore trois autres. Il y a eu affrontements au niveau de Mfuamba entre 15h00’ et 17h00’, l’heure que nos militaires sont entrés dans la ville après avoir débarrassé toutes les barrières », poursuit le journaliste Fabrice Mfuamba.

Il indique que les militaires ont affirmé qu’il y a eu des cadavres :

« Les militaires nous ont dit qu’il y a des cadavres, mais nous, on ne les a pas vus. Et lorsque nous avons voulu avancer vers le camion, ils nous ont interdit, estimant que c’est un secret ».

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