L’ONG Conseil pour la défense environnementale, la légalité et la traçabilité (CODELT) a formé, vendredi 2 septembre, quarante inspecteurs forestiers, à Mbandaka (Equateur).
Organisée avec l’appui de l’Union européenne, cette formation entend amener ces inspecteurs à améliorer la gouvernance et la fiscalité forestière dans cette partie du pays.
«Je pense qu’on a affaire à des personnes outillées et qualifiées pour travailler à l’application des lois et également réprimer tous les cas d’exploitation illégale de forêts de façon à améliorer la gouvernance de ce secteur et à faire en sorte que le bois qui va circuler dans la province ou passé par la province pour l’exportation soit celui d’origine légale», a expliqué le directeur exécutif de l’ONG CODELT, Me Augustin Mpoy.
Il estime que la régie financière provinciale de l’Equateur a intérêt à travailler en synergie avec la coordination provinciale de l’environnement.
Avant d'entrer en fonctions, ces inspecteurs forestiers vont prêter serment devant le Procureur général près la Cour d’appel de Mbandaka.
La formation de ces inspecteurs se clôture plus d’un mois après qu’un opérateur chinois avait traqué les villageois qui exploitaient les bois dans sa concession, à Ituta, localité du territoire de Bikoro.
En revanche, ces habitants disaient ne pas reconnaitre à l’opérateur chinois cette concession.
