L’ONG Biotechnologie pour le développement durable en Afrique (BDA) annonce la formation de la première promotion d’éco-preneurs (entrepreneurs écologiques) congolais. Cette première promotion sera composée d'une centaine de candidats.
La fondatrice de cette organisation, Carolle Robert a fixé le début de cette formation au samedi 3 décembre prochain à la réserve de biosphère de Luki (Kongo-Central).
Après cinq mois de formation, ces éco-preneurs seront capables de transformer des plantes médicinales en matière première (huiles essentielles ou essences) et de créer des emplois dans le secteur du "bio", de l’écologie et de l’environnement.
Carolle Robert justifie le lancement de ce projet par la richesse de la biodiversité de la RDC:
«On a dû lutter très fort avec des moyens difficiles pour venir faire ce programme en RDC, un pays qui regorge des potentialités avec une biodiversité exceptionnelle, avec des sols d’une grande et la pluviométrie. S’il y a un pays de l’Afrique subsaharienne qui peut, dans ce marché, prendre la place à l’échelle mondiale, c’est la RDC».
Elle a regretté l’absence de l’Afrique Subsaharienne au marché mondial des plantes à valeur ajoutée qui s’intéresse aux produits naturels transformés à forte valeur ajoutée comme les huiles essentielles.
«Le marché des plantes à valeur ajoutée atteint 83 milliards de dollars américains à l’échelle mondial et la part de l’Afrique Subsaharienne à ce marché est de moins de 1% », a souligné Carolle Robert.
Dans la première phase de ce projet implanté à la réserve de biosphère de Luki, l’ONG BDA a pu installer un campus qui comprend un centre de conditionnement des plantes à valeur ajoutée, un laboratoire de contrôle de la qualité des plantes, une pépinière, un jardin botanique, un bâtiment pour la formation et l’hébergement des professeurs.
Les candidats de la première promotion d’éco-preneurs congolais seront issus de la province du Kongo-Central.
