Arrangements particuliers : la Société civile accuse la MP et le Rassemblement de bloquer les travaux

Les travaux en plénière  pour un arrangement particulier entre les signataires de l’accord du 31 décembre, prévus pour ce samedi, sont reportés pour dimanche 22 janvier après-midi.

Selon la  cellule de la communication de la CENCO, les parties prenantes n’arrivent toujours pas, dans des commissions, à trouver un consensus majeur sur la désignation du premier ministre et répartition équilibrée des postes ministériels au sein du futur gouvernement de transition.

La société civile  accuse la Majorité présidentielle(MP) et le Rassemblement d’être responsables du blocage des travaux.  Gérard Bisambo de la société civile, expert à la coordination technique auprès des évêques, demande aux deux parties de trouver un compromis.  

« S’il y a des gens qui nous retardent maintenant c’est la Majorité présidentielle et le Rassemblement. C’est à eux de pouvoir décanter la situation, de pouvoir se rapprocher dans leurs positions respectives. Parce que l’opposition signataire de l’accord de la cité de l’UA, l’opposition républicaine, les deux composantes de la société civile ont dit : nous sommes flexibles et nous restons ouvert  à ce que les autres vont nous apporter comme compromis », affirme Gérard Bisambo.

Pour lui, un verbe bloque le travail en commission.

« Il faut qu’ils se mettent d’accord pour qu’on présente ou on désigne le Premier ministre. Il y a une discussion entre présenter un candidat -c’est ce que soutient le Rassemblement- et proposer un candidat -ce que soutient la Majorité-. La majorité dit qu’il faut tenir compte du pouvoir discrétionnaire du président de la République, et c’est tout à fait normal, mais en même temps ils disent, il faut tenir compte du poids politique », rapporte l’expert à la coordination technique auprès des évêques.

Il rappelle que les évêques ont leurs tâches pastorales à accomplir.

« Je crois qu’ils doivent se mettre d’accord,  trouver un modus operandi  pour débloquer la question. Parce qu’en fait, ils ne vont pas bloquer les évêques tout simplement pour ces questions. Les évêques ont d’autres préoccupations qui sont de nature religieuse auxquelles ils doivent s’atteler », indique Gérard Bisambo.

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