Dialogue inclusif: pas de compromis sur le mode de choix du Premier ministre

Les signataires et non-signataires de l’accord du 18 octobre ne s’accordent pas sur le mode de choix du Premier ministre et la répartition des ministères du gouvernement de transition.

Les discussions entre les deux parties ont été renvoyées à samedi au Centre interdiocésain, à Kinshasa. Sauf imprévu, la CENCO tient à clôturer, le même samedi, les travaux sur la mise en œuvre de l’accord du 31 décembre.

La Majorité présidentielle souhaite que le Rassemblement présente au chef de l’Etat cinq ou sept candidats pour la Primature. Il reviendra, estime la MP, au président de la République de choisir un seul candidat pour le nommer au poste de Premier ministre.

Un schéma que le Rassemblement a réfuté et préfère présenter qu’un seul candidat Premier ministre.

Le Rassemblement ne voit pas également de bon œil la proposition de la Majorité présidentielle de repartir des postes du prochain gouvernement sur  base d’une configuration dite classique des composantes (L’opposition, la majorité présidentielle et la société civile). La proposition qui violerait l’accord du 31 décembre, selon le Rassemblement.

C’est autour de ces points de divergences que les évêques de la CENCO tenteront de convaincre les deux parties au cours de la plénière de ce samedi afin de produire un document qui sera l’annexe de l’accord signé en décembre dernier.

Ce texte, signé sous l’égide de la CENCO, permet au chef de l’Etat actuel de rester en fonction jusqu’à l'élection de son successeur en décembre 2017. La Primature et le Comité national de suivi de l’accord ont été confiés au Rassemblement.

Lire aussi sur radiookapi.net: