Marche des laïcs à Mbandaka : Jacques Djoli fustige la répression «musclée» de la police et de l’armée

Le sénateur Jacques Djoli fustige la répression «musclée» de la Police et de l’armée à Mbandaka (Equateur), lors de la marche des laïcs catholiques, dimanche 31 décembre, sur l’ensemble du territoire de la RDC. En séjour dans la ville, il indique qu’à la paroisse Saint Paul-Apôtre de Mbandaka III, l’archevêque de Mbandaka-Bikoro Fridolin Ambongo et des fidèles, ont été bloqués par la Police.

«Alors que les chrétiens sortaient librement, et l’archevêque Fridolin était encore au niveau de la cure, les policiers sont venus brutalisés les paroissiens, les jeunes ont été ramassés de force. Ils ne sont même pas sortis dans la rue», a relaté Jacques Djoli, inspecteur général du MLC.

Il a condamné cette brutalité et l’absence du professionnalisme de la police.

Selon lui, des jeunes de la Lutte pour le changement (LUCHA) et cadres de l'UDPS ont aussi été interpellés. Une attitude que l’Inspecteur général du MLC qualifie d’irrationnelle.

A cette allure, Jaques Djoli dit craindre le chaos que le régime compte ainsi installer au pays.

«Nous sommes avec un pouvoir qui a perdu la raison. Je me dis qu’il est grand temps que ceux qui ont la destinée de ce pays, se rende compte qu’on ne peut pas, au nom d’une gouvernance, opprimer et réprimer son propre peuple», a poursuivi le sénateur.

Il estime que ce comportement risque d’amener la RDC «dans une année de chaos» alors que le pays est déjà fragilisé.

Pour le président de l’Association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ), les forces de sécurité se sont rendues coupables de graves violations de droits de l’homme.

Dans une déclaration faite dimanche 31 décembre à Radio okapi, Georges kampiamba encourage les victimes à saisir la Cour pénale internationale (CPI).

 

Lire aussi sur radiookapi.net: