RDC : le 16 janvier 2001 est une date historique qui instaure un nouvel ordre, estime le PRP

Le 16 janvier 2001 est une date historique qui rappelle l’instauration d’un nouvel ordre dans en République Démocratique du Congo (RDC). « Sa valeur intrinsèque est qu’aujourd’hui, nous récoltons les fruits de cet assassinat, comme un gré de blé tombé en terre fertile et qui a produit des fruits », a affirmé le président fédéral du Parti de la révolution populaire (PRP), le professeur Arthur Cimwanga.

Laurent-Désiré Kabila appelé M’zee est mort parce qu’il cherchait à instaurer un nouvel ordre en RDC, qui est la démocratie dans toutes ses dimensions, fait-il savoir.

« Aujourd’hui, nous visons l’alternance au pouvoir. Ce qui revient à dire que M’zee est mort physiquement mais il est resté en vie dans nos cœurs. Il nous a laissé certains mots clefs comme ne jamais trahir la nation congolaise. Ça reste de génération en génération. Il nous a dit qu’il faut se prendre en charge. C’est une attitude positive dans la vie de quelqu’un pour dire qu’il doit cesser de tendre la main à l’extérieur », a déclaré le professeur Arthur Cimwanga.

Le 16 janvier 2001 mourrait Laurent-Désiré Kabila, assassiné dans son bureau au Palais des marbres à Kinshasa. 18 ans après, les Congolais lui rendent hommage sur toute l’étendue du pays.

A Kisangani, une messe d’action de grâce est célébrée à la Cathédrale Notre Dame du très Saint Rosaire. Plusieurs personnalités politiques, administratives et militaires de la province y prennent part.

A Kinshasa, une cérémonie officielle est organisée au mausolée situé dans la commune de la Gombe, en face du Palais de la Nation. Un culte d’action de grâce se tient également en la cathédrale du centenaire protestant. A l’Ouest de la capitale, le Palais des marbres où l’illustre disparu a été abattu, est ouvert au public. Plusieurs personnes s’y rendent pour visiter les lieux.

Sur le lieu du meurtre, M. Bobembo, chargé des archives nationales raconte que le sang sur le fauteuil où a été assassiné le président Kabila n’a jamais été nettoyé.

« Après des coups de feu, il y avait un médecin qui attendait audience. Il est entré, il a déchiré la chemise du président pour tenter arrêter l’hémorragie. On l’a amené en Afrique du Sud, on est revenu sans solution », relate-t-il.

Suivez son histoire dans cet extrait sonore.

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