A l’occasion de la Journée mondiale contre l’hépatite, célébrée le 28 juillet de chaque année, le consortium de l'Association solidaire de la jeunesse pour le développement communautaire (ASOJEDEC) ainsi que d’autres organisations de la société civile,
attendent des autorités de la RDC, le président de la République en tête, de faire preuve du même leadership politique décisif qui s’est affirmé dans la lutte contre le coronavirus pour sauver des vies.
En plus du Chef de l’Etat, la déclaration du Consortium s’adresse également au Premier ministre et au ministre de la Santé, appelés respectivement, notamment, à allouer les ressources nécessaires à la lutte contre les hépatites, et à promouvoir et à intensifier les programmes de prévention, de dépistage et de traitement de cette maladie, l’une des plus meurtrières des maladies infectieuses.
Le consortium rappelle d’abord que la RDC s’était engagée comme d’autres Etats membres de l’OMS, à éliminer les hépatites virales d’ici 2030.
C’était une des résolutions issues de la 69e Assemblée mondiale de la santé en 2016.
Le consortium rappelle également que les hépatites virales en général, et en particulier B et C, sont des tueuses silencieuses et constituent ainsi un problème de santé publique dans le monde, en Afrique et en RDC.
D’après la déclaration, en RDC, la situation globale des hépatites n’est pas encore bien cernée, un grand nombre de personnes vivant avec les virus des hépatites B et C n’ont pas accès au diagnostic et encore moins au traitement, contrairement à la plupart des pays de l’Afrique subsaharienne.
