Equateur : des ONG plaident pour l’intégration des peuples autochtones

Le peuple autochtone dans la province de l’Equateur a plaidé lundi 9 août pour la reconnaissance de leurs droits par le gouvernement congolais et le reste de la population. Ce plaidoyer a été soutenu par plusieurs organisations locales, appelant à l’intégration et développement effectifs de ce peuple. 

Cette revendication a été formulée le même lundi à l’occasion de la célébration de la journée internationale des peuples autochtones, mise en œuvre du PREDD-Equateur, piloté par la FAO à Mbandaka. Cette journée a été célébrée sous le thème : "Ne laisser personne de côté : les peuples autochtones et l'appel pour un nouveau contrat social". 

Au cours de cette célébration, plusieurs communications ont été faites en leur faveur. 

Étant donné la loi en examen au Sénat sur les peuples autochtones, le conseiller juridique au ministère provincial de l’environnement, Junior Nkumu, a plaidé pour l’effectivité de leur intégration socio-culturelle : 

« Les Bantous considéraient les pygmées comme leurs mains d’œuvre. Nous constatons que même si vous appelez un pygmée pour manger ensemble, il ne va pas accepter. C’est à partir de cela que l’assemblée a proposé des lois qui nous donnent maintenant l’accès d’éviter toute sorte de discrimination, qu’on se marie ainsi dit la loi ». 

De son côté, le représentant du REPALEF, Samuel Bopio, a exhorté ses frères pygmées à la promotion de leur langue autochtone : 

« Pour parler en langue autochtone, nous voyons comme si c’est la honte. C’est pourquoi avec ce thème, nous voulons sensibiliser les Pa à initier les enfants à parler correctement nos langues, en voie de disparition ». 

Le pasteur Joseph Lotenga, un autochtone pygmée de Bikoro, s’est réjoui de la célébration de la journée. Car, selon lui, elle contribuera à mettre fin à « la discrimination bilatérale des pygmées » ; d’une part, des pygmées ayant émergé par rapport à leurs frères analphabètes et, d’autre part, des bantous à l’égard des pygmées en général. 

 

 

Lire aussi sur radiookapi.net: