Reagan Dibwesa: « Exprimer la solidarité aux écrivains en prison, c’est un pas vers la liberté d’expression »

Les écrivains de la ville de Beni ont exprimé, lundi 14 novembre, leur solidarité à tous les écrivains emprisonnés à travers le monde. C’était à l’occasion de la  journée mondiale des écrivains en prison. Selon le chercheur écrivain, Reagan Dibwesa Lembi, « c’est une journée qui nous permet de s’opposer à toute restriction de la liberté d’expression. Parce que souvent on dit qu’un écrivain est le miroir de la société ».

Pour les écrivains de Beni, cette journée a une grande valeur car elle permet la liberté de circulation des idées à travers le monde par les écritures. 

 « C’est une journée qui nous permet de promouvoir une littérature sans frontière. Parce que vous savez : les écrivains mais aussi les journalistes, ils sont un objet de poursuite à cause de leurs idées qu’ils mettent par écriture », a affirmé le chercheur écrivain, Reagan Dibwesa Lembi.

D'après lui, l’instauration de cette journée est une manifestation de la promotion de la liberté d’expression:

« Les écrivains sont toujours en danger parce que leur travail est l’objet des représailles et attire l’attention de tout le monde. Et que, peu importe les obstacles qu’on peut connaitre sur terrain, mais quand on peut nous octroyer une journée où nous pouvons exprimer même notre solidarité à ceux-là qui sont pour le moment dans les prisons à cause de leurs écritures, moi je me dis que, c’est un pas vers la liberté d’expression ».

 

 

 

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