RDC: 95% d’énergie utilisée provient du charbon de bois et de l’énergie végétale

Vue aérienne du barrage hydroélectrique Inga 2 (SNEL). Sur cette photo: le canal, le barrage, les conduites forcées, et la centrale (2005)Vue aérienne du barrage hydroélectrique Inga 2 (SNEL). Sur cette photo: le canal, le barrage, les conduites forcées, et la centrale (2005)

Vue aérienne du barrage hydroélectrique Inga 2 (SNEL). Sur cette photo: le canal, le barrage, les conduites forcées, et la centrale (2005)

Le charbon, le charbon de bois et les autres sources d’énergie d’origine végétale représentent plus de 95% de la consommation énergétique en République démocratique du Congo. L’industrie ne consomme que 1% de l’énergie produite en RDC. Ces chiffres contenus dans le rapport annuel du système d’information énergétique (SIE/2010) du ministère de l’Energie contrastent avec le potentiel énergétique dela RDC.

Graphique de production des centrales hydroélectriques de la RDC, réalisé par Radio OkapiGraphique de production des centrales hydroélectriques de la RDC, réalisé par Radio Okapi

Graphique de production des centrales hydroélectriques de la RDC, réalisé par Radio Okapi

L’hydroélectricité est la meilleure énergie quela RDC peut exploiter. Le potentiel hydroélectrique du pays est de 100 000 Mégawatt, soit le tiers du potentiel africain, selon le rapport SIE/2010. Pourtant, seul 7% de la population congolaise a accès a l’électricité.

Le rapport SIE/2010 indique aussi que la production de l’électricité en RDC est passée de 1146 MW en 2000 à 1294 MW en 2008. Une augmentation peu significative, selon des experts.

L’électricité ne représente, en fait, que 2% de l’énergie consommée par les Congolais, malgré le potentiel hydroélectrique du pays. Sans électricité, difficile de développer l’industrie.

Potentiel hydroélectrique inexploité

La réhabilitation du secteur hydroélectrique demande des gros moyens. Selon le ministre congolais de l’Energie 6,5 milliards USD sont nécessaires pour stabiliser l’approvisionnement en électricité et éviter des coupures. Et les infrastructures existent pour cela. La RDC possède le barrage hydroélectrique d’Inga au Bas-Congo. Ce barrage dispose d’une capacité actuelle de 2360 MW installés, mais ne fournit que 1300 MW, notamment à cause de la vétusté de ses installations.

Réunis à Kinshasa, mercredi 3 août, les gouverneurs des banques nationales africaines réfléchissent sur plusieurs domaines de développement notamment les nouveaux modes de financement de la production hydroélectrique en Afrique.

En marge de ce sommet, des experts ont évoqué la piste de la production de l’énergie renouvelable. Un type d’énergie important pourla RDC.

Lire aussi radiookapi.net :