Causes de la mortalité maternelle en RDC

Docteur Maguy Kunduma, chargée de programmes pour la santé maternelle à l’UNFPA le /09/2013 au studio de Radio Okapi à Kinshasa. Photo John Bompengo

Selon les statistiques du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), quatre femmes meurent par heure des suites de complications liées à la grossesse ou l’accouchement. Les causes de ces complications sont généralement liées à l’hémorragie et l’éclampsie. A la base de cette situation, notent les experts de l’UNFPA, il y a ce qu’on appelle le 4 trop. Donc, vous avez les grossesses trop précoces, les grossesses trop tardives, les grossesses trop rapprochées et les grossesses trop nombreuses.

Selon l’UNFPA, environs 19% d’adolescentes de 15 à 19 ans ont déjà donné naissance à au moins 1 enfant, c’est ce qu’on appelle grossesses trop précoces. D’autre part, environs 7% des femmes de plus de 45 ans ayant plus de 7 enfants continuent de mettre au monde. C’est ce que les experts de l’UNFPA considèrent comme des grossesses trop tardives.

Les statistiques de cette agence du système de l’Onu notent également que dans 26% des cas, l’intervalle entre deux naissances est inférieur à deux ans, ce qu’on appelle grossesses trop rapprochées et enfin lorsqu’en fin de vie féconde (45-49 ans)

Sachez également qu’une femme sur cinq a donné naissance à 10 enfants ou plus, c’est en ce moment qu’on appelle grossesse trop nombreuse.

Voilà pourquoi l’UNFPA estime qu’il est possible de donner la vie sans la perdre. Pour cela, les experts de l’UNFPA recommandent d’éviter les 4 trop par le recours aux services de planification familiale, d’accoucher en présence d’une accoucheuse ou d’un médecin, et de recevoir les soins obstétricaux d’urgence dans une formation sanitaire en cas de complication pendant la grossesse, lors de l’accouchement ou après celui-ci.