Monusco : Maman Sambo Sidikou entre en fonction

Le nouveau Représentant spécial du Secrétaire général de l’Onu en RDC, Maman Sidikou, reçoit les honneurs militaires du contingent ghanéen à son arrivée ce 16 novembre 2015 au quartier général de la mission à Kinshasa. Photo MONUSCO/Michael Ali

Le nouveau représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en RDC, Maman Sambo Sidikou est entré en fonction lundi 16 novembre. Il se dit heureux de revenir en République démocratique du Congo, après son dernier séjour de 2010 à 2011.

« J’étais ici en 2010-2011. Je vois toute la différence. C’est d’abord qu’on a une autoroute. Deuxièmement, je suis heureux de me retrouver au pays pour parler local. Je me sens d’ici profondément. Je suis heureux d’être là », a affirmé le nouveau patron de la Mission des Nations unies pour la stabilisation en RDC (Monusco).

Maman Sambo Sidikou remplace à ce poste Martin Kobler, qui a fait deux ans à la tête de la Monusco.

Le Nigérien Maman Sambo Sidikou a été nommé jeudi 8 octobre dernier.

Il a déjà travaillé en RDC pour le compte de Save the children-Royaume uni.

Avant son entrée en fonction, la classe politique congolaise avait exprimé ses attentes qui se résument au processus électoral, le retour de la paix et l'éradication des groupes armés et la relance de la coopération entre les FARDC et la Monusco.

C'est le cas de l’opposant Jean-Lucien Busa qui a appelé le nouveau patron de la Monusco à crédibiliser le processus électoral en cours. 

Le président du Courant démocratique et rénovateur (CDR), pour sa part, a souhaité que Maman Sambo Sidikou s'implique pour le retour de la paix dans la partie Est du pays.

Du côté de la Majorité présidentielle (MP), les attentes sont les mêmes. Le président de l’Union congolaise pour la liberté (UCL) et cadre de la Majorité présidentielle, Henri-Thomas Lokondo, a demandé au nouveau representant special du secretaire general de l'Onu en RDC de mettre fin à l'activisme des groupes armés qui commettent des exactions contre les populations civiles.