Francine Malosi, la mécanique automobile sans complexe

Un garage implanté le long de la voie ferrée à la hauteur de l’institut national du bâtiment et des travaux publics (INBTP) le 10/08/2015 à Kinshasa-Lingwala. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

Francine Malosi est une jeune femme qui vit à Bunia. Depuis six mois, elle apprend la conduite et la réparation des automobiles dans un garage de cette ville de la nouvelle province de l’Ituri.  
 
«Mon souhait, c’est d’apprendre à réparer les véhicules et à conduire. J’ai voulu apprendre dans un garage parce qu’on y forme bien », confie-t-elle.
 
C’est sans complexe qu’elle s’est lancée sur cette voie. D’ailleurs, elle a une ambition : créer son propre garage de réparation des véhicules.
 
Ne lui dites surtout pas que la mécanique est un métier d’hommes.
 
«… Comme les garçons du quartier »
 
C’est pourtant en observant des garçons de son quartier qu’elle s’est intéressée  à la mécanique.
 
«Lorsque je n’avais rien à faire, j’approchais les jeunes du quartier qui réparaient les véhicules. C’est comme ça que j’ai voulu faire comme eux », témoigne-t-elle.
En faisant ce choix, elle espère que ça pourra l’aider à subvenir à ses besoins.
 
Francine se veut rassurante quant à son futur. Elle pense que son avenir est dans la mécanique.
 
Même si elle a appris ce métier dans le tas, Francine Malosi n’est pas du tout complexée, face à ceux qui ont fréquenté les auto-écoles.
 
«Bannir les tabous professionnels »
 
La mécanique automobile n’est pas l’apanage des hommes, soutient cette jeune femme qui pense ouvrir un jour son propre garage afin « d’aider la population de Bunia ».
 
Elle appelle ainsi toutes les femmes à «bannir les tabous professionnels ».
 
Pour elle, la femme est autant capable que l’homme dans le domaine de la mécanique.

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