Inondations à Kinshasa : Joseph Kabila ordonne la prise en charge des sinistrés

Des inondations provoquées par les eaux des pluies à la place triangle dans la commune de Ngaba à Kinshasa, le 24/11/2015. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

Le président de la République, Joseph Kabila, a ordonné, mercredi 9 décembre, au gouvernement central et à l’hôtel de ville de Kinshasa, de prendre en charge les familles éprouvées et les sinistrés des inondations provoquées par une succession de pluies torrentielles qui se sont abattues dans la capitale.

Joseph Kabila l’a dit au cours d’une réunion de crise qu’il a organisée et à laquelle ont participé le Premier ministre, certains membres du gouvernement et le gouverneur de la ville de Kinshasa.

Le vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur, Evariste Boshab, qui rendait compte de la réunion à la télévision nationale (RTNC) indiquait qu’il a été dégagé et stigmatisé les responsabilités de l’Etat et de certains compatriotes.

Il a notamment évoqué le non-respect des lois et règlements en matière de construction et d’assainissement des milieux urbains.

Evariste Boshab a annoncé, sans plus de détails, que des mesures ont été prises pour assister les sinistrés.

Le vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur a aussi révélé que le Président de la république a ordonné la stricte application des lois et règlements relatifs à l’organisation urbaine, dont les affaires foncières, à travers le pays.

Selon lui, l’application de ces lois et règlements permettraient d’éviter que de  pareilles calamités naturelles n’endeuillent plus le pays.

Les responsables indiquent que trente et une personnes sont mortes en près de trois semaines dans des inondations provoquées par une succession de pluies torrentielles à Kinshasa.

Près de 20 000 familles se retrouvent sans abri, a indiqué Emmanuel Akweti, ministre provincial de l'Intérieur de la province de Kinshasa, qui a invité les habitants des zones inondées à les quitter sans délai en prévision d'une succession de nouvelles fortes pluies d'ici à la fin du mois.

Lire aussi sur radiookapi.net: