RDC : huit personnes sur dix vivent sous le seuil de la pauvreté absolue, selon le PNUD

Huit personnes sur dix vivent sous le seuil de la pauvreté absolue en République démocratique du Congo. La directrice du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) en RDC, Mme Priya Gajraj, l’a affirmé lundi 17 octobre à Kinshasa, en marge de la journée internationale pour l’élimination de la pauvreté célébrée le 16 octobre de chaque année.

«Les données de l’enquête de l’Institut national des statistiques démontrent que la pauvreté est fortement ressentie par les femmes et les jeunes», a-t-elle souligné.

Relevant les différents facteurs à la base de cette situation, Mme Priya Gajraj a évoqué le chômage, manque d’accès à l’éducation et les crises provoquant les déplacements de la population.

Pour renverser la tendance, souligne-t-elle, le PNUD veille à l’implication des bénéficiaires eux-mêmes dans la création et la mise en œuvre des programmes et projets de développement qu’il soutient.

Table ronde à l’intention de 20 jeunes

Le bureau de représentation de la Banque mondiale a organisé, lundi 17 octobre à Kinshasa sous l’égide de la Société financière Internationale (IFC), une table ronde de l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes.

Vingt entrepreneurs congolais de moins de 40 ans ont participé à cette séance qui a tablé sur lutte contre la pauvreté.

Parmi eux, six ont partagé leur expérience sur la façon dont ils ont débuté leurs business, les difficultés rencontrées et les efforts fournis pour lutter contre la pauvreté.

Ces initiations ont été saluées par le vice-président national de la Fédération des entreprises du  Congo (FEC) en charge des PME, Dieudonné Kasembo.

«J’ai été la personne la plus heureuse parce que j’avais en face de moi des jeunes entrepreneurs qui sont tous PME. Mais je voudrais voir que demain ils évoluent tous dans le formel », a-t-il indiqué.

De son côté, le chargé des investissements à la Société financière internationale, Richard Muamba, a expliqué à ces jeunes entrepreneurs, les possibilités qu’ils ont d’accéder au financement, grâce aux fonds d’investissement de la Banque mondiale.

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