RDC: les activités humaines menacent les aires protégées

Les parcs et aires protégées de la RDC sont en danger à cause des activités humaines, déplore le Congolais Raymond Lumbuenamo, expert au Fonds mondial pour la nature (WWF).

Il cite notamment les travaux de champs, la chasse et l’exploitation de bois ou des minerais qui, selon lui, perturbent la biodiversité dans ces aires protégées.

«Les pluies qui tombent sur le bassin du Congo dépendent à plus de 80% de la forêt. Si nous coupons la forêt, il n’y aura plus d’eau. Il n’y aura plus de fleuves. Il n’y aura plus rien. En tant que Congolais, nous devons faire un effort de protéger les forêts pour nous-mêmes d’abord  et le reste ensuite. Si les aires protégées sont entamées, nous perdrons la mèche qui ramène l’eau dans l’atmosphère pour qu’il pleuve encore sur le Congo. Lorsque la forêt disparaît, c’est nous Congolais qui perdons », a déclaré, mercredi 16 novembre, Raymond Lumbuenamo.

Il a souligné que les activités humaines détruisent également les habitats des animaux.

Cet expert en environnement attribue cette situation à l’absence de limite claire entre les habitations et les aires protégées.

«Les intérêts économiques poussent certains opérateurs véreux à obtenir des documents nécessaires pour exercer leurs activités sur ces sites, en détruisant toute la flore», ajoute-t-il.

Environ 17% du territoire national de la RDC est constitué d’aires  protégées.

Pour assurer la sécurité de ces espaces, Raymond Lumbuenamo recommande au gouvernement de promouvoir une collaboration avec les populations riveraines.

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