Nord-Kivu : l’armée accuse le CIDDHOPE de «tenter de décourager» le général Kamanzi

Le commandement de la 34e région militaire des forces armées de la RDC (FARDC) au Nord-Kivu accuse l’ONG Cercle International pour la défense des droits de l’homme, la Paix et l’environnement (CIDDHOPE) de «tenter de décourager» le commandant de la 34e région militaire, le général François Kamanzi, en l’accusant d’avoir commis de graves violations des droits de l’homme au Nord-Kivu.

Dans un communiqué rendu public le week-end dernier, l’ONG avait réclamé que soit traduit urgemment en justice l’officier supérieur de l’armée, l’accusant d’avoir commis au cours de ces deux dernie mois , plusieurs cas de violations graves des droits de l’homme.

Des accusations que rejette l’armée. Dans une déclaration faite mardi à Radio Okapi,  le porte-parole de la 34ème région militaire, le major Njinke Kaiko, dénonce des manœuvres pour décourager l’autorité mise en cause.

«Il s’agit tout simplement de décourager ceux-là à qui l’Etat congolaise a donné la charge de sécuriser la population. Voilà pourquoi la 34e région militaire rejette tout ce que nos amis de CIDDHOPE ont dit sur l’autorité», a indiqué le major Njinke.

Le porte-parole de l’armée relève par ailleurs ce qu’il qualifie des contradictions dans le rapport publié par l’ONG et qui met en cause le commandant de de la 34ème région militaire.

«Par exemple, on ne sait pas comment quelqu’un qui a été arrêté le 9 décembre 2017 et qu’à ce jour, qu’on puisse dire qu’il il  a fait4 mois. Nous savons qu’il y a des gens qui sont arrêtés chez nous mais il y a des gens qui sont arrêtés pour des questions purement sécuritaires, qui ne demandent aucune pression» a-t-il fait observer.

Le major Kaiko déplore un rapport écrit par des gens mal informés, le qualifiant de «non-évènement».
 

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