Nord-Kivu: l’ONG CIDDHOPE exige la répression des exactions des militaires

Le Cercle international pour la défense des droits, la paix et l’environnement (CIDDHOPE) demande à la justice militaire de réprimer les «graves violations des droits de l’homme» qui auraient été commises le 20 février dernier par des militaires congolais à Kamandi-Lac dans le territoire de Lubero au Nord-Kivu.

Dans un communiqué de presse parvenu mardi 14 mars à Radio Okapi, cette ONG de défense des droits humains indique que des militaires se seraient livrés à des actes de pillage et d’incendie des maisons après avoir délogé des miliciens Maï-Maï de la localité.

Le chargé de plaidoyer au sein du CIDDHOPE, Placide Nzilamba, témoigne:

«Juste quand les FARDC [armée congolaise] sont venues, on a assisté à ce dégât. Il y a eu plus de deux cents maisons brulées, des boutiques pillées, des panneaux arrachés sur des maisons, et même, des informations vérifiables prouvent à suffisance que ces biens qui ont été pillés dans des maisons des paisibles populations ont été vendus dans des localités comme Vitshumbi, Kirumba, Kayina par des militaires».

Le CIDDHOPE demande à la justice militaire d’ouvrir des enquêtes.

De son côté, le porte-parole militaire local de l’armée demande à l’ONG de se constituer partie civile et déposer une plainte à la cour militaire opérationnelle si elle dispose des preuves.
 

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