La MONUSCO et les autorités locales veulent endiguer l’insécurité à Fizi

Les autorités politico-administratives, policières et militaires de Lusenda, dans le secteur de Tanganyika, en territoire de Fizi et la MONUSCO ont discuté le week end dernier sur les moyens de mettre fin à l’insécurité qui prévu dans la région. Des sources locales affirment que le banditisme armé a repris de plus belle dans la région de Lusenda.

Pendant les jours de marché, des biens des marchands sont pillés par des bandits armés sur les sentiers menant vers les hauts plateaux surplombant la région.

Les membres du conseil local de sécurité ont convenu de travailler sur un plan d'urgence spécifique. Ce plan inclura la probabilité d'une arrivée massive des réfugiés en provenance du Burundi à la suite de la crise postélectorale, avec une surpopulation possible du camp de réfugiés de Lusenda.

Ils ont également discuté de la question de COVID-19. Les mêmes sources renseignent que ces autorités administratives se sont engagées à soutenir les communautés à travers une sensibilisation régulière pour empêcher la propagation de la maladie à l’intérieur comme à l’extérieur du camp de réfugiés.

Ces acteurs étatiques, parmi lesquels le chef du groupement de Balala Nord et les représentants des FARDC, la PNC, la DGM, l’ANR et la force navale, ont décidé à l’unanimité de reprendre la réunion hebdomadaire de sécurité.

Ils recommandent au service de migration et aux unités navales des FARDC de renforcer la vigilance et le contrôle des mouvements transfrontaliers et lacustres à destination et en provenance du Burundi. Ces acteurs étatiques recommandent à la MONUSCO de réhabiliter le bureau de la police de Lusenda, qui a été endommagé lors de récentes pluies diluviennes et de plaider en faveur de la fourniture de moyens de communication aux policiers et aux FARDC pour un partage rapide d’informations et vigilance.

 

 

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