Les enseignants du secondaire des Ecoles Conventionnées Adventistes (ECA) de Goma refusent le prélèvement de 31% sur leur prime à la source, par leur coordination.
Pour eux, un enseignant, parent, ne devrait pas payer pour un autre parent.
Ces enseignants se sont indignés des propos, tenus mardi 13 avril, dans une rencontre organisée par les responsables de leurs écoles.
Le coordinateur provincial de ce réseau évoque, lui, le contenu de la note circulaire de la ministre provinciale de l’EPST, ainsi que l’arrêté du gouverneur de province. Pour lui, Ipso facto, on doit retirer les 31% sur la prime de chaque enseignant du secondaire, pour payer les NU et NP des écoles primaires, et supporter le fonctionnement de certains bureaux. Cela, alors que les enseignants mécontents décrient, eux, la situation, disant que ce n’est pas le moment des "dicta".
"Cette réunion s’est finie en queue de poisson, juste quand les deux coordinateurs nous ont imposé et fixé qu’Ipso Facto les 31 %, nous enseignants à l’unanimité aucun enseignant n’a été content hier. C’est pourquoi nous lançons ce cri d’alarme que nous ne voulons pas qu’on retire les 31%. C’est nous mettre dans le chao. Que le gouvernement, par leurs arrêtés, qu’il ne trouble pas la quiétude des enseignants. Les enseignants ont dit « non » au prélèvement de ces 31 %", a indiqué l'un des enseignants qui a requis l'anonymat.
Contacté, Mr. Sébastien Sebageni, coordinateur provincial des écoles conventionnées Adventistes, reconnait qu’il y a des remous chez les enseignants. Mais lui, n’a fait que relayer les instructions des autorités et de sa hiérarchie.
