Au moins mille trois-cent quarante enfants vulnérables, non-accompagnés à la suite de l’éruption du volcan Nyiragongo ont déjà été identifiés. Plus de mille d’entre eux ont été réunifiés avec leurs familles, indique le rapport de OCHA publié le mardi 8 juin.
Selon ce rapport, la synergie agissante entre la Division provinciale des affaires sociales, l’UNICEF, la Croix-Rouge de la RDC ainsi que le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), est à la base de ces résultats positifs. En effet, ces acteurs clés continuent de travailler en étroite collaboration dans un système de vérification des alertes et des données, qui a été mis en place pour garantir un suivi efficace de la situation des Enfants non accompagnés (ENA).
Ainsi, d’une part, la Croix-Rouge de la RDC et son partenaire, le CICR, ont installé six points d’écoute au moyen d’une cabine téléphonique permettant à toute personne ayant perdu contact avec un proche durant l’éruption volcanique, de passer un appel téléphonique. Ces points se trouvent notamment à Minova, Shasha, Sake, Mugunga, Munigi et Goma.
D’autre part, faisant suite à la demande de l’UNICEF, les directeurs provinciaux de l’Enseignement primaire, secondaire et technique du Nord-Kivu 1, Nord-Kivu 3 et Sud-Kivu 1 ont instruit les chefs d’établissement d’inscrire, systématiquement, les enfants déplacés, dans les écoles situées dans leurs lieux de déplacement.
L’UNICEF a aussi demandé de libérer des écoles occupées par les personnes déplacées, notamment sur les axes Sake, Karuba et Rubaya. Ainsi dix-huit écoles sur cinquante-quatre occupées ont-elles déjà été libérées, selon ce rapport.
Enfin, afin d’accompagner le retour des populations déplacées, la DIVAS a déjà diffusé des messages à travers certaines radios locales et auprès des autorités dans ce sens. Elle a aussi déployé des assistants sociaux, au départ et dans les lieux d’arrivée des personnes déplacées qui retournent à Goma, pour identifier les enfants séparés de leurs parents.
Et, dans ce cadre, quatre-vingt-treize enfants non accompagnés sont actuellement hébergés dans cinq centres de prise en charge, dans la ville de Goma. Cent quarante-six autres vivent dans des familles d’accueil transitoires et spontanées, en attendant leur réunification familiale.
