Hausse de prix de l'essence dans la ville de Bandundu, chef-lieu de la province du Kwilu depuis quelques jours. Un litre d’essence qui se vendait à 2500 FC (1.26$), se vend actuellement 4000 voire 4.500 FC (2.01$ et 2.27$, chez les revendeurs appelés communément « Kadhafi ».
Cette situation s’explique par la carence observée dans les deux pompes d'essence de la ville de Bandundu.
Ceci occasionne automatiquement la hausse du prix de la course à moto, l'unique moyen de transport en commun dans la ville. Une course est passée de 500 (0.27$) à 1000 FC (0.50$).
« Nous avons constaté qu’il y a sécheresse à travers les stations des pompes d'essence qui approvisionnent la ville de Bandundu. Ce qui a provoqué que tout le monde puisse se rabattre auprès de petits détaillants appelés communément Kadafi », a indiqué, Ferdinand Tarita, le président de la nouvelle société civile congolaise section du Kwilu.
Face à cette situation qui touche déjà à l'économie de la population, Ferdinand Tarita, appelle l'autorité urbaine à vite intervenir.
« Nous voulons interpeller l'autorité pour qu'il puisse prendre en charge la situation de sa population. Je parle de l'autorité urbaine. Comprenez que, la situation économique de notre milieu, n'est pas favorable pour qu'on puisse affronter cette autre difficulté qui se rajoute. L’autorité doit interpeller ces revendeurs pour leur montrer que ce n'est pas correct ce qu'ils font. On dirait qu'ils sont en train de voler la population. Quand la ville sera à nouveau bondée de carburant, ils ne vont pas réduire le prix. Nous voulons que les autorités soient très sensibles face à la situation qui se pose dans notre milieu », a-t-il renchérit.
