Goma : 18 officiers des FARDC s’engagent à réprimer les violences sexuelles


Dix-huit commandants de grandes unités des FARDC sont déployés au Nord-Kivu dans le cadre de l’état de siège. Parmi lesquels, trois généraux ont signé des déclarations individuelles pour la lutte contre les violences sexuelles, mercredi 8 septembre à Goma. 

Ces généraux ont signé ces déclarations individuelles à l’issue d’un atelier de deux jours, organisé par la commission militaire de mise en œuvre du plan d’action pour la lutte contre les violences sexuelles, en collaboration avec le Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme (BCNUDH).  

L’organisation de cet atelier entre dans le cadre de la Campagne « Tolérance zéro immédiate » sur les crimes des Violences sexuelles basées sur le genre (VSBG) et l’impunité en RDC. Ils s’engagent, entre autres, à appliquer la tolérance zéro contre les violences sexuelles impliquant les militaires sous leurs commandements.

Dans une interview accordée jeudi 9 septembre à Radio Okapi, le secrétaire de cette commission, colonel Jean Daniel Batabombi, estime qu’un pas important est franchi dans la démarche visant, notamment, à redorer l’image des FARDC dans cette matière :

« Le résultat que nous avons plus attendu, c’était la signature des actes d’engagement à l’issu de ce séminaire. Dix-huit commandants ont signé les actes d’engagement parmi lesquels 3 généraux : un commandant région militaire, un commandant secteur, même un commandant des groupements naval. L’étape finale recherchée ici c’est d’abord, assurer la protection des femmes, filles et pourquoi pas des garçons dans le cadre de cet état de siège, de manière particulière mais pour toute la République démocratique du Congo en général, ainsi que la promotion de leurs droits. Ce qui nous intéresse encore, c’est la radiation des FARDC de cette liste noire des forces qui commettent des crimes de violences sexuelles.  Parce que, les efforts sont quand même énormes ».

Le colonel Jean Daniel Batabombi explique que les FARDC sont « en train de travailler en transparence avec le Bureaux conjoint de Nations unies aux droits de l’homme, aussi avec d’autres partenaires. Depuis que nous avons commencé à mettre en œuvre ce plan d’action, la tendance est baissière ».

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