Kasaï-Central : un comité de suivi pour lutter contre les violations des droits de l’homme commises par les policiers

Un comité de suivi est à pied d’œuvre au Kasaï-Central pour lutter contre les violations des droits de l’homme au sein de la Police nationale congolaise (PNC). « L’Etat en tant que personne morale agit à travers ses préposés. On a doigté la Police et on veut mettre fin aux mauvaises pratiques, surtout lorsque les policiers vont plus loin jusqu’à commettre des infractions », a déclaré jeudi 9 septembre le coordonnateur provincial de ce comité, Me Vincent Kayembe.

Il a expliqué que ce comité est à pied d’œuvre au Kasaï-Central, en exécution d’une circulaire du vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur.

« Avec l’initiative prise par le vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur, nous voulons vous dire qu’au niveau du Kasaï-Central, nous avons déjà commencé à réceptionner des appels des dénonciations. Et, c’est l’occasion pour nous de dire aux policiers de cesser avec les violations des droits de l’homme », a ajouté Me Vincent Kayembe.

Le Comité de suivi s'engage à suivre le traitement des dossiers documentés des violations des droits de l’homme commis par les éléments de l’ordre aux niveaux disciplinaire et judiciaire.

Pour Me Vincent Kayembe, le souci est d’améliorer la situation et l’image de la police et ne pas permettre à certains policiers de continuer avec les bavures et violations des droits de l’homme.

« Nous voudrions demander aux policiers de travailler avec respect [de la dignité humaine]. Ils doivent s’engager dans la lutte pour les droits de l’homme. La population a aussi cette responsabilité pour nous tenir en haleine, parce que nous allons nous occuper de la documentation. Nous sommes aussi au niveau de la prévention », a-t-il poursuivi.

La Commission nationale des droits de l’homme (CNDH), le Bureau conjoint des Nations unies pour les droits de l’homme (BCNUDH), la Police de la MONUSCO, l’inspection et le commissariat général de la Police, la justice militaire, le ministère de l’Intérieur et la société civile font partie de ce Comité.

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