La Conférence des chefs d’établissements d’enseignement supérieur et universitaire du Kasaï-Central appelle les gestionnaires des institutions frappées par la mesure du ministre de tutelle, interdisant d’inscrire les étudiants en médecins, à introduire leurs recours.
Le professeur Fréderic Nyoka Mupangila, président de cette conférence l’a déclaré le lundi 20 septembre à Kananga, à la suite de l’interdiction de recrutement des étudiants dans les universités dont les facultés de médecine sont déclarées non viables.
Aucune université du Kasaï-Central ne figure sur la liste des 16 institutions jugées viables par le ministre du secteur, d’organiser les enseignements de la médecine, après les états généraux de l’Enseignement supérieur et universitaire en RDC.
« Avant d’aller à Lubumbashi, les équipes d’enquêteurs ont été déployées partout en RDC. Ces enquêteurs ont amené les résultats à la tutelle. C’est sur base de ces résultats que les mesures ont été prises. Ces critères sont : les infrastructures, les équipements et le corps académique qualifié », a expliqué Fréderic Nyoka Mupangila.
Après avoir participé à ces travaux à Lubumbashi, le professeur Fréderic Nyoka Mupangila souligne que cette décision a été prise sur base des critères de sélection et d’une enquête menée sur terrain :
« C’est sur base de ces éléments que les experts des états généraux de l’ESU se sont prononcés en termes de résolutions. Dans un premier temps, je voudrais inviter tout le monde au calme. Les parents surtout et les étudiants à attendre. Les gestionnaires des institutions concernées par la fermeture sont invités à formuler leur recours en termes de demande d’un moratoire avec les arguments valables. Je crois que l’Etat qui est organisateur va apprécier ».
Le ministre de l’Enseignement supérieur et universiade (ESU) Muhindo Nzangi a interdit le recrutement des étudiants dans les universités dont les facultés de médecine sont déclarées non viables. La note circulaire Numéro 33 signée le 17 septembre par le ministre renseigne que sur base du rapport du Conseil national de l’ordre des médecins présenté et adopté lors des travaux des états généraux de l’ESU tenus à Lubumbashi du 10 au 14 septembre, argumente le ministre de l’ESU, seules 16 universités ont été choisies.
