De longues files d’attente sont observées depuis lundi 1er novembre dans les différentes stations-services de Lubumbashi (Haut-Katanga), à cause de la pénurie de carburant chez plusieurs importateurs.
Plusieurs stations ne vendent pas de carburant. Nombreuses d’entre elles sont parmi les 19 entreprises pétrolières frappées par les mesures administratives prises par la Direction générale des douanes et accises (DGDA) à la demande de l’Inspection générale des finances (IGF).
D’après les sociétés pétrolières, la DGDA a verrouillé les numéros des identifiants fiscaux. Ce qui fait les camions transportant le carburant n’ont pas franchi la frontière depuis une dizaine des jours.
Une solution partielle a été trouvée après que le ministre des finances a accordé un moratoire de trois mois aux pétroliers qui l’ont sollicité en vue de leur permettre d’éponger les contentieux qu’ils ont avec la douane. Cela, à la suite du rapport fait par l’Inspection générale des finances, rapport dont les entreprises pétrolières n’ont toujours pas accepté les conclusions, parce que faisant, selon elles, état de la fraude fiscale et de la contrebande dans l’importation des produits pétroliers. Conséquence, ce sont des longues files d’attente qui s’observent devant les stations-services qui sont encore opérationnelles.
D’autres, bien que disposant de carburant, ne veulent pas vendre estimant qu’ils travaillent à perte parce qu’à ce jour, sur le marché international, le prix du baril est en hausse pendant que sur place, l’ancienne structure des prix qui est en application.
Certains chauffeurs ont déjà doublé le prix de la course au grand étonnement des passagers obligés de dépenser plus que prévu.
