Mbuji-Mayi : le prix du litre d'essence passe de 1,75 à 2,15 USD


Le prix du litre d'essence est en hausse depuis la semaine dernière à Mbuji-Mayi, ont constaté mardi 19 octobre des reporters de Radio Okapi. Le litre d’essence, qui se vendait la à 3.500 francs congolais (1,75 USD), coûte actuellement 4.000 voire 4.300 francs congolais (2,15 USD).

Des sources proches de la Fédération des entreprises du Congo (FEC) parlent de la note circulaire du ministre de tutelle interdisant le transport dans les bidons ou futs, des produits petroliers, une des pratiques la plus utilisée par les importateurs du Kasaï-Oriental.

Il est actuellement difficile d’effectuer une course en ville sur une courte distance en payant le tarif de la semaine dernière.

Une menagère, Pelagie Kisumbule, témoigne que les prix de tous les trajets ont doublé :

"On souffre pour le transport. Meme sur une courte distance, on demande 1000, 1.500 ou 2.000 francs (1.25-2 USD). Ils disent qu’il y a hausse de prix de carburant, ensuite ils paient beaucoup d’argent pour les documents de bord".

L'un des motocyclistes affirme qu’ils veulent à leur tour faire face à la hausse de prix du litre de carburant :

"Le litre c’était à 2900 francs congolais (1.45 USD) au niveau de Shell, maintenant, c’est 4200 francs (2.1 USD) par les Kadafi (vendeurs ambulanys). Avant, on achetait à 3.000-3.500 francs (1.50-1.75 USD). Présentement, c’est 4.200 francs (2.1 USD)".

Le directeur provincial de la Fédération des Entreprises du Congo, Dominique Ilunga, évoque, pour sa part, la note circulaire du ministre des Hydrocarbures :

"La SNCC ne transporte pas les produits petroliers à la suite de la mesure du ministre national interdisant le transport des produits pétroliers dans des fûts et bidons. La zone du Kasai pour le moment n’etait pas concemée".

Les camions citernes habiletés à assurer le transport de carburant de Mwene-Ditu à Mbuji-Mayi, a-t-il indiqué, sont moins nombreux. Cette situation risque d’occasionner les frais de pénalités à payer régulièrement à la SNCC par les importateurs des produits pétroliers à cause du chômage des wagons citernes.

Lire aussi sur radiookapi.net: