Reprise du travail dans les formations médicales publiques à Tshopo


Le personnel de santé non-médecin et les administratifs ont repris le service ce lundi 24 janvier dans les différentes formations publiques de la province de Tshopo. A l’hôpital général de référence de Kisangani-Makiso et aux cliniques universitaires par exemple, tous les infirmiers et autres paramédicaux ont répondu favorablement à l’appel de leur syndicat lancé samedi 22 janvier, au cours d’une assemblée générale. C’est à la faveur de la signature du protocole d’accord jeudi 20 janvier entre le gouvernement et le ban syndical.

Dans tous les hôpitaux visités par Radio Okapi, les infirmiers et les paramédicaux ont rejoint chacun son poste dans les différents départements et autres services.

« Vous voyez maintenant le mouvement au niveau de l’hôpital, les gens qui débroussaillent, balayent, les infirmiers qui passent, nous avons repris effectivement… », a expliqué le chargé du dépôt pharmaceutique à l’hôpital général de Kisangani, Augustin Yome.

Pour sa part, le médecin directeur intérimaire de cette formation médicale, Dr Vincent Melangana se dit content de revoir ses collaborateurs puisque le travail n’a pas été facile pendant la grève : « On était seulement les médecins avec les stagiaires. Je vous dis que ce n’était pas facile, on avait du mal à fonctionner normalement ».

L‘Administrateur gestionnaire aux cliniques universitaires, Antoinette Letshu a également confirmé que les infirmiers ont repris du service :

« En voyant le retour des infirmiers nous sommes dans la joie parce que le travail a effectivement repris et le déroulement de toutes les activités va se faire dans la sérénité, tout le monde sera satisfaite… »

Pour le médecin traitant dans cet établissement hospitalier, Dr Serge Bokanga, c’est un soulagement aussi bien pour les médecins que pour les malades :

« Vu l’ampleur du travail pendant la grève des infirmiers c’était beaucoup plus les médecins qui faisaient presque tout et ça pesait beaucoup sur les médecins. La reprise des infirmiers constitue donc un soulagement pour les médecins en particulier, et pour les malades, en général ».

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