Les déplacés des localités de Kamango et Nobili en chefferie de Watalinga, dans le Nord-Kivu regagnent progressivement leurs demeures.
Ils avaient trouvé refuge dans le camp de réfugiés de Bubukwanga, en Ouganda, après les dernières attaques des ADF le 2 février dernier.
Le Haut-Commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés (HCR) qui affirme suivre de près ce mouvement de retour, indique que les organisations humanitaires partenaires sont à pied d’œuvre pour apporter les premières assistances aux retournés.
Sur les 13.000 personnes qui se sont déplacées de Nobili et Kamango pour le camp des réfugiés de Bubukwanga en Ouganda voisin, plus de la moitié sont déjà retournés chez eux.
A ce jour, on ne compterait que 1000 à 2000 réfugiés en Ouganda dont certains manifestent aussi la volonté de rentrer, indiquent les sources de UNHCR/ Beni.
Sur place dans ces deux entités, ajoutent-t-elles, les organisations humanitaires, partenaires de UNHCR qui œuvrent dans le domaine de la santé, sécurité alimentaire, monitoring de protection, violation des droits de l’homme, protection communautaire et autres, sont à pied d’œuvre et évaluent la situation dans le cadre de ce mouvement de retour.
Selon le coordonnateur de l'organisation Action pour la défense des droits de l’homme (ADDH), David Muwaza, dans la chefferie de Watalinga, les besoins d’urgence à l’heure actuelle sont les abris, la prise en charge alimentaire et sécuritaire, car des habitations et plusieurs structures sanitaires de ont été, soit incendiées, soit détruites lors des dernières attaques.
David Muwaze appelle ainsi les responsables militaires à intensifier les opérations dans la région afin que les populations retournées aient accès à l’assistance humanitaire.
Cela peut aussi aider à reprendre les activités champêtres et économiques, étant donné que la population de cette chefferie vit de l’agriculture et du commerce transfrontalier.
