RDC : Christophe Mboso s’engage à programmer les réformes des lois électorales à la session de mars

Le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso s’engage à programmer l’examen toutes les lois utiles pour des réformes urgentes, comme la loi électorale mais aussi un contrôle parlementaire systématique. Il a pris cet engagement, mardi 15 mars, lors de la rentrée parlementaire de la session de mars 2022.

« Nous examinerons avec diligence les textes ayant trait aux réformes électorales en vue d’offrir au pays un processus électoral libre, inclusif et transparent et de respecter le délai constitutionnel », a déclaré M. Mboso.

Selon lui, une des priorités de cette session de mars est d’examiner et d’adopter la proposition de loi modifiant et complétant la Loi de 2006 telle que modifiée par la loi de 2011 portant organisation des élections présidentielle, législatives, provinciales, provinciales, urbaines, municipales et locales.

« Je plaide pour que cette loi puisse prévoir des dispositions susceptibles de promouvoir plus de transparence et d’inclusivité et d’encourager une large participation des femmes et des jeunes au prochain cycle électoral, étant donné que ces deux catégories représentent près de soixante-dix pourcents du corps électoral », a poursuivi le président de la Chambre basse.

Il a fait remarquer que les députés se sont montrés très critiques envers le Bureau au sujet de leurs initiatives sur les contrôles parlementaires.

« Votre Bureau veillera à la programmation chaque mercredi de vos initiatives de contrôle », a promis Christophe Mboso.

A l’Assemblée nationale, le siège du premier vice-président Jean-Marc Kabund est resté vide, alors que la présidente honoraire du bureau, Jeannine Mabunda a été présente dans la salle, pour la première fois depuis sa destitution.

Selon plusieurs observateurs, cette session de mars s’avère éminemment politique avec comme priorité, le contrôle parlementaire et le vote des lois urgentes sur notamment les reformes électorales, fiscales et d’investissement.

Dans leurs discours, les président de deux chambres du Parlement sont revenus à tour de rôle sur la nécessite pour le gouvernement de concentrer son action sur l’amélioration des conditions des vies de congolais.

Pour sa part, le président du Sénat, Modeste Bahati, insiste sur la nécessite de lutter contre la fraude fiscale, le coulage des recettes et la corruption, afin de veiller à une répartition équitable des ressources de l’état.

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