Kasaï-Oriental : les enjeux électoraux au centre d’un atelier d’acteurs politiques et de la société civile

Les acteurs politiques, ceux de la société civile ainsi que d’autres catégories de la population de Mbuji-Mayi (Kasaï-Oriental) ont participé vendredi et samedi 26 mars à un atelier sur les enjeux électoraux et le développement du Kasaï-Oriental.

Pendant deux jours, les participants ont été édifiés sur quatre (4) thèmes dont notamment « L’Etat des lieux sur les cycles électoraux en RDC de 2006 à 2018. Quel profil pour le futur gouverneur de la province du Kasaï Oriental ».

L’initiative est de l’organisation « Action pour le Développement et la Gestion des Ressources Naturelles (ADGRN), et financée par la Fondation allemande Hans Seidel.

D’après le chargé de programme à l’ADGRN, Bavon Mukuna le but est de sensibiliser les acteurs politiques, ceux de la société civile et la population sur les élections prévues en 2023 ; et aussi informer les grands électeurs (les députés provinciaux) sur le profil du futur candidat gouverneur de la province du Kasaï-Oriental.

 « Ça devrait être une personne [gouverneur] déjà qui pourrait partager les mêmes valeurs avec le peuple pour lequel il sera au service. Il devrait connaitre les réalités de la province, les réalités sociales surtout pour pouvoir envisager des solutions. Il devrait se sentir redevable envers la population », a expliqué, une participante à l’atelier, Me Marceline Muswaswa du collectif des femmes avocates pour la promotion des droits humains.

Un autre participant, Charles Basekayi a souligné que le profil du candidat gouverneur est souvent défini par les partis politiques. Cependant ce profil peut ne pas répondre aux attentes de la population. 

L’ADGRN espère que les travaux de cet atelier de réflexion influencent positivement les députés provinciaux, en cette période où les partis politiques ont déjà déposé à la Commission Electorale Nationale Indépendante CENI, les dossiers des candidats futurs gouverneurs.

« Il faut alors que les grands électeurs prennent en considération ce que la population pense », a martelé le chargé de programme à l’ADGRN.

Cet atelier rentre dans le cadre du projet sur la démocratie et la bonne gouvernance implémenté par l’ADGRN.

 

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